MEDIATION Avocat spécialisé en médiation à lyon

Largement investie en ce domaine, Maître Jeanne COURQUIN saura vous accompagner tout au long du processus du médiation (opportunité d’un tel choix, accompagnement aux réunions, rédaction de l’accord, homologation par le Juge).
Maître Jeanne COURQUIN est en effet très solidement formée en matière de médiation (Diplôme Universitaire en médiation – Université LUMIERE – LYON 2 ; formation aux modes amiables de règlement des différends dispensés par l’Ordre des avocats de LYON).
Ce processus, qui met les personnes au centre, permet l’émergence, à l’initiative des médiés, d’une solution efficace et surtout adaptée à leur situation.
Rapidité, coût maîtrisé et absence d’aléa font de la médiation un outil juridique solide.
La médiation peut être conventionnelle ou judiciaire. En effet, le Juge peut à tout moment de la procédure, proposer aux parties d’entrer en médiation. Une fois leur accord recueilli, il désignera un médiateur ou une association qui lui proposera un ou plusieurs noms de médiateurs compétents.
Le médiateur a pour mission de préparer le cadre de la médiation (et de le tenir), en s’affranchissant de l’objet du différend. Il importe que le médiateur amène les parties à une qualité de conversation et de dialogue supérieure à celle qu’ils avaient avant la médiation. Il leur ouvre un espace sécurisé où elles peuvent prendre des risques afin de créer une solution qui leurs conviennent.
La mise en place du cadre débute par le choix d’un lieu neutre, d’une durée adéquate des séances de médiation. Il accueille les médiés, en s’assurant qu’il réunit autour de la table les personnes utiles à la recherche de la solution, et invitent si nécessaire d’autres personnes que celles évoquées par les médiés. Il a en charge de présenter le processus de médiation, son rôle, celui de chacun des acteurs de la médiation. Au surplus, il s’assure de ce que chacune des parties a bien le pouvoir de s’engager et sera particulièrement vigilant sur ce point en présence de personnes morales.
Il doit user des bons outils de communication pour favoriser le rétablissement ou l’établissement d’un lien entre les personnes concernées, et leurs proposer des outils de nature à leur permettre de créer la solution qui leur convient.
Le médiateur n’alloue aucun droit, il n’en a pas le pouvoir, et sortirait de son rôle s’il émettait une opinion à propos de la légitimité de l’une ou l’autre des prétentions émises par les parties.
L’indépendance du tiers est l’une des qualités en principe incontournable que doit posséder le médiateur. Le Code national de déontologie du médiateur précise à ce sujet que le médiateur « doit être détaché de toute pression intérieure et/ou extérieure à la médiation, même lorsqu’il se trouve dans une relation de subordination et/ou institutionnelle ». Il en est déduit que le médiateur s’engage notamment à refuser, suspendre ou interrompre la médiation chaque fois que les conditions de cette indépendance ne sont pas réunies.
Quant à l’impartialité, elle qualifie la personne qui n’aura de parti pris ni pour l’une ni pour l’autre des parties.
En usant des bons outils, et en respectant le processus parfaitement encadré de la médiation, le médiateur amène les parties à créer, inventer la solution qui leur correspond et qu’elles seront, de fait, aptes à mettre en œuvre.
Le rôle de chacun des avocats des parties est primordial. En effet, ils doivent être finement formés au processus de manière à ne pas risquer de mettre en péril le dialogue qui ne manquera pas de s’instaurer entre les parties. Cette attitude de mesure, ne sera en revanche pas synonyme d’absence de conseil puisque les avocats rédiferont l’accord dégagé par les parties et s’assurer qu’il respecte l’ordre public et les droits fondamentaux. Ceux-ci pourront ensuite si nécessaire, faire homologuer auprès du juge compétent ledit accord, de façon à disposer d’un titre exécutoire en cas de difficulté ultérieure.